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Popette rêve le Cirque Tsigane Romanès…

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Depuis une semaine, je travaille à notre premier projet Ulule ! Yves, Ve, Rachel, Amazigh et moi comptons fort sur vous pour relayer le message sur ce coup. On vous rêve présents et passionnés comme nous pour développer cette espace relationnel où les artistes pourront valoriser plus facilement leurs projets de crowd founding, en bénéficiant du travail de com’ accompli par tout un collectif ! Comme tout premier pas, celui-ci fait très peur. Nous n’avons aucun contrôle sur le phénomène. Nous nous en remettons ici entièrement à la Vie, et aux humains. Tous les participants à ce premier projet Ulule d’Alunissons sera considéré comme fondateur, et nous ferons tout pour qu’il se sente tel ! Tout semble se jouer ici, à ce premier pas, même si j’peux assurer qu’on lâchera rien. Que je ne lâcherai rien. Et que s’il faut passer par le business plan et les actionnaires je le ferai. Mais le phénomène du crowd founding correspond tellement mieux à l’indépendance, la liberté et la fraternité d’Alunissons… Cette histoire, ce Roman de la Vie en serait tellement plus beau…

Enfin, encore une fois, la Vie sait mieux que moi. Moi, ce que je sais, c’est ce que j’aime, ce qui me passionne et ce que je rêve de vivre. Or, depuis toute petite, je me rêve chanteuse tsigane… Et depuis que je suis tombée sur la page du Cirque Tsigane Romanès, je rêve d’un nouveau documentaire improvisé par la Vie avec eux. Je n’ai encore jamais rencontré d’artiste tsigane. Ca serait passionnant à vivre et faire… Et je t’avoue qu’avec ou sans vous, j’m’en fous j’vais l’faire. Le tournage de ce documentaire ne dépend pas de vous, ni de la vie, que de moi. Mais la grotte à moyens et connaissances dont je rêve pour Alunissons, ne peut se faire seule dans mon coin. J’te promets qu’on va bien s’amuser 😀 Et qu’on va accomplir de grandes et belles choses ensembles dignes des grands hommes que nous sommes et de nos plus beaux rêves !

Pour cette fois, je souhaite donc partir à la rencontre d’une de mes passions plus anciennes, viscérales, natives, celle des tziganes, dont la musique a baigné mon enfance, et mes perceptions des choses, et dont le peuple a cohabité avec le mien, lorsque je vivais à Belgrade, en Yougoslavie, mais aussi depuis que je vie en France, en région parisienne, où leur musique a commencé à être bien plus populaire alors, avec les films de Kusturica.

Je souhaite transmettre cette connaissance de l’émotion, ce qu’elle est, en réalité, ce qu’elle veut signifier, et comment la musique depuis toujours se charge de la transcender, la dompter, et jouer avec pour mieux nous nettoyer de l’intérieur, aussi bien que nos douches nous nettoient de l’extérieur.

Je pars de cette image. Ce texte, plus exactement :

Une danse. Un violon. Un jupon. Une tristesse infinie qui fait couler une mélodie. Le flot des sanglots la fait enfler. On a envie de hurler ce chant, et ce chant exige d’être exprimé. Les corps se mettent à bouger. La musique embarque. Et voilà le travail. La tristesse secouée, envolée en poussière, partout autour, retombant sur la piste de danse comme des flocons de lumières. Une fois à terre, on l’a déjà oubliée, cette tristesse, on ne la sent plus dans le corps, que vaguement dans la mémoire, la chanson s’emballe et nous emballe et on piétine toutes nos poussières sans même nous en rendre compte, les réduisant à néant. Vidés, nous avons à présent toute place pour nous rapprocher, nous emplir de joie partagée, pure, enfantine, extrêmement intime, et indicible, et repartir vivre notre vie la sérénité et l’allégresse au coeur, délestés de toute une tonne de poids quotidien. C’est la magie de la musique. De tout spectacle. Une magie dont les tziganes savent peut être vivre, secrètement. Libérer les corps des tensions accumulés, les coeurs des émotions passées, et les esprits des peurs qui les enchaînent, et les transcender en joie entière, pure, toute enfantine.

Cette image est-elle le fruit de mon imaginaire, ou parviendrai-je à la rencontrer dans la réalité de notre monde ?

Je souhaite une nouvelle fois laisser la part belle à la rencontre, la discussion, et au spectacle, je laisserai donc une grande part au hasard et à la vie. Toutefois mon montage en tirera ce message :

Pour moi, l’essence de la musique est là, dans l’union créée, les impossibles emplis d’espoirs, et le grand nettoyage émotionnel collectif. Tout artiste a une fonction sociale dont il ignore souvent tout, mais qu’il ressent vraie. En prenant conscience de cette fonction sociale, de plus en plus utile dans un monde de plus en plus intuitif, créatif et spontané, nous réinsufflons la vie dans un système artistique qui s’avère auto-destructeur, mais aussi dans les systèmes éducatif et médiatique, ainsi que celui de la santé publique.

Alors t’en es ou bien ??? 😀

Retrouvez les principaux personnages de ce chapitre pour de vrai sur Facebook :

Le Cirque Romanès Tzigane

https://www.facebook.com/RomanesCirqueTsigane

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